Le béton ciré s’impose comme un revêtement de sol et de mur très apprécié pour son aspect contemporain, sa grande résistance et son entretien simple. Il se pose en faible épaisseur sur un support existant, ce qui limite les démolitions et permet de rénover sans transformer le logement en chantier lourd. En contrepartie, sa mise en œuvre reste technique, ce qui explique des prix au mètre carré plus élevés que de nombreux revêtements classiques.
Pour des fournitures seules sous forme de kits décoratifs prêts à l’emploi, les prix se situent en général entre 25 et 60 euros par mètre carré selon la gamme, la destination de la pièce et le nombre de couches prévues. Ce budget concerne la matière première à appliquer soi même sur un support déjà préparé, sans inclure la main d’œuvre ni les éventuelles reprises du support.
Lorsque la fourniture et la pose sont confiées à un applicateur professionnel, le coût global augmente sensiblement. Pour des sols ou des murs intérieurs, la plupart des projets se situent entre 90 et 200 euros par mètre carré, pose comprise, avec des écarts vers le bas pour des surfaces simples et de grandes dimensions, et vers le haut pour des chantiers plus complexes ou des finitions haut de gamme. Sur des réalisations très soignées, en pièces d’eau ou sur des supports difficiles, certains budgets atteignent 220 à 250 euros par mètre carré.
Sur un sol de pièce de vie comme un salon, une chambre ou un bureau, la combinaison d’une préparation correcte du support et d’un béton ciré de qualité conduit le plus souvent à un coût situé autour de 150 à 220 euros par mètre carré, pose comprise. Les grandes surfaces rectangulaires, peu découpées, permettent de contenir le prix au mètre carré grâce à un travail plus rapide.
Dans les pièces humides comme la salle de bain, la douche ou la cuisine, le budget est plus élevé, car l’étanchéité et la protection des surfaces demandent davantage de couches et de soins. Les prix dépassent fréquemment 180 euros par mètre carré pour atteindre, selon les configurations, 210 à 270 euros par mètre carré lorsque la pièce comporte de nombreux recoins, des receveurs de douche à l’italienne ou des reprises sur ancien carrelage.
Pour les murs décoratifs, les crédences ou les habillages de cheminées, le coût au mètre carré reste proche de celui d’un sol, mais la surface totale à traiter est souvent faible. Le prix global du chantier dépend alors davantage du temps de préparation, des protections et des découpes que de la quantité de produit. Il n’est pas rare que le coût au mètre carré soit plus élevé sur de petites zones très travaillées que sur un grand séjour sans découpe.
Les plans de travail et les escaliers constituent des cas particuliers. Un escalier en béton ciré exige un travail minutieux sur chaque marche, nez, contremarche et jonction avec les murs. Le budget est fréquemment chiffré au forfait, avec un coût ramené au mètre carré plus élevé que pour un sol. Les plans de travail, de surface réduite mais très sollicités, se situent en pratique dans la partie haute de la fourchette de prix en raison des découpes et des contraintes de résistance.
L’état du support figure parmi les principaux éléments qui influencent le prix du béton ciré. Un support sain, plan et stable se prépare rapidement. À l’inverse, un ancien carrelage avec des joints marqués, une chape fissurée ou un support hétérogène impose des ragréages ou des traitements spécifiques. Ces étapes supplémentaires alourdissent la part de main d’œuvre et augmentent le coût final au mètre carré.
La complexité de la surface joue également un rôle important. Une grande pièce avec peu d’obstacles nécessite moins de temps qu’une salle de bain avec plusieurs angles rentrants, un meuble vasque à contourner ou une douche à l’italienne. Chaque arrêt de matière, chaque angle, chaque reprise autour d’un élément construit représente un temps supplémentaire qui se répercute sur le prix.
La qualité du produit et la finition choisie font aussi varier le budget. Les gammes techniques formulées pour les pièces humides, les plans de travail ou les usages intensifs coûtent davantage que des systèmes décoratifs d’entrée de gamme. Les finitions mates, satinées ou légèrement brillantes n’ont pas toutes le même prix selon les résines de protection employées, notamment lorsque des propriétés antidérapantes ou une résistance chimique renforcée sont recherchées.
La main d’œuvre et la localisation complètent ces paramètres. Un applicateur expérimenté facture en général plus cher qu’un débutant, mais réduit le risque de défauts de surface, de reprises visibles ou de fissurations rapides. Les tarifs horaires et les frais de déplacement varient selon les régions, ce qui explique qu’à prestation équivalente un même projet puisse afficher des montants différents d’une zone géographique à l’autre.
Le béton ciré classique repose sur une base minérale et des liants qui forment un revêtement continu et millimétrique, appliqué sur une chape ou un ancien revêtement. Son coût tient autant à la matière qu’au temps passé à gérer les différentes couches et ponçages. Des mortiers fins et enduits décoratifs imitant l’aspect du béton constituent une alternative intéressante lorsqu’une dalle de forte épaisseur n’est pas souhaitée. Ils se posent en couches plus fines, mais leurs formulations spécifiques rendent souvent leur prix au kilogramme plus élevé que celui d’un béton ciré traditionnel.
En fourniture seule, les kits d’enduits décoratifs à effet béton affichent souvent des prix proches, voire légèrement supérieurs, à ceux des kits de béton ciré, pour un coût qui se situe généralement entre une trentaine et une cinquantaine d’euros par mètre carré. Posés par un professionnel, ces systèmes atteignent des budgets comparables au béton ciré, car le niveau d’exigence sur la préparation du support et les finitions reste élevé.
Des solutions encore plus abordables, comme les peintures à effet béton ou les revêtements vinyles imitation béton, réduisent nettement le coût au mètre carré, mais ne procurent pas le même rendu minéral ni la même résistance mécanique. Le choix se fait alors entre un budget initial plus élevé pour un béton ciré durable et très personnalisé, et un investissement plus limité pour un aspect décoratif proche avec des performances différentes.
Pour un projet courant de rénovation de sol ou d